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La diversité chez les vivants Les adaptations physiques et comportementales

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Les adaptations physiques et comportementales



L'univers vivant: La diversité chez les vivants:
Les adaptations physiques et comportementales



Les adaptations physiques et comportementales

Une adaptation est la caractéristique physique ou comportementale qui permet à une espèce animale ou végétale de survivre dans son milieu.


• 1. Les adaptations physiques Quand le milieu exige d’une espèce qu’elle transforme son apparence ou ses organes pour sa survie, on parle d’une adaptation physique .


• 1.1. Les adaptations physiques chez les animaux • La forme des becs L'une des plus remarquables adaptations physiques chez les animaux est la forme du bec chez les oiseaux.

En effet, on peut facilement déduire le régime alimentaire d'un oiseau simplement en regardant son bec.

L’oiseau omnivore aura un bec puissant, de longueur et de grosseur moyennes. Cela lui permet de manger de tout : graines, insectes, fruits, etc.

Une espèce est dite omnivore : du latin omni (tout) et vorare (manger, avaler) lorsque son appareil digestif lui permet d'absorber des aliments d'origines végétale et animale. Exemple: l'homme moderne (Homo sapiens) est un omnivore. Un ours est un omnivore.

Le bec de l’oiseau insectivore est plutôt large et pointu, ce qui permet à l’oiseau de se nourrir d’insectes en vol.

D'autres insectivores, comme le pic, peut creuser dans l'écorce des arbres pour y saisir des insectes.

Les oiseaux nectarivores , comme le colibri, ont le bec très fin qui leur permet d'aller s'abreuver du nectar dans les fleurs.

Le long bec du flamant rose, qui est un carnivore filtreur, lui permet de filtrer les eaux de surface à la recherche de nourriture (petits poissons, vers, larves, etc.).

L’oiseau granivore , quant à lui, possède un bec court, large et très puissant, ce qui lui permet d'exercer une forte pression afin de briser les graines.



Les différents oiseaux de proie carnassiers ont tous la caractéristique de posséder un bec court, crochu et puissant qui leur permet de déchirer et d'arracher la chair de leurs proies pour s'en nourrir.


• La forme des pattes

Les pattes des animaux leur permettent de creuser, de nager, de grimper, de sauter ou de faire toutes autres actions nécessaires pour survivre dans leur milieu.

Les animaux qui se déplacent par bond ont habituellement les membres postérieurs (pattes arrière) plus développés que les membres antérieurs (pattes avant), comme c'est le cas chez le kangourou.

Suite à un long processus évolutif, les membres postérieurs ont été modifiés afin de permettre à l'animal de faire des bonds très puissants.

D'autres animaux vont plutôt creuser, que ce soit pour trouver leur nourriture, pour se faire un abri temporaire ou pour creuser des tunnels pour y vivre.

C'est le cas, entre autres, des taupes. Ces animaux dits fouisseurs ont les pattes avant modifiées afin de leur permettre de déployer la force nécessaire pour creuser des galeries souterraines ou des terriers.


• La dentition chez les mammifères

Un peu à l'image de la forme du bec chez les oiseaux, les dents des mammifères sont aussi adaptées à leur régime alimentaire.

Les carnivores ont les canines très développées afin de déchirer la chair de leurs proies et les molaires sont, quant à elles, plutôt tranchantes.

Les ruminants ont habituellement des incisives seulement à la mâchoire du bas. Ils n'ont pas de canines et leurs molaires sont aplaties afin de bien écraser l'herbe avant de l'avaler.

Les rongeurs ont des incisives à croissance continue (grandissent toujours) et elles sont très coupantes, ce qui leur permet de couper des branches d'arbres. Avec leurs molaires puissantes, ils peuvent broyer l'écorce. Tout comme les ruminants, ils n'ont pas de canines.


• Le camouflage et le mimétisme

Le camouflage est la capacité d'un animal à se confondre avec son environnement.

C'est un peu comme si l'animal utilise un déguisement qui lui permet de se cacher des prédateurs. Il peut être utilisé par un prédateur qui veut s'approcher de sa proie sans être repéré.

Le caméléon est l'un des exemples les plus connus du camouflage. Son corps est recouvert de petites cellules pigmentaires , appelées chromatophores , qui lui permettent de mieux se fondre dans son environnement.

Il existe aussi plusieurs espèces d'insectes dont l'apparence ressemble à des brindilles ou à des feuilles.

Le mimétisme est la capacité d'imiter une caractéristique de l'environnement ou une autre espèce animale.

Très souvent, les espèces imitées sont non comestibles ou dangeureuses pour le prédateur.



Le monarque est un papillon qui, à cause de son alimentation à l'état de chenille, est toxique pour les prédateurs qui oseraient le manger.

Cependant, le vice-roi est totalement inoffensif. Il mime cependant l'apparence du monarque afin de se protéger des prédateurs.


• 1.2. Les adaptations physiques chez les végétaux



Le mimétisme chez les végétaux est principalement utilisé pour attirer les animaux pollinisateurs .

Par exemple, les fleurs de la famille des Orchidées ressemblent à l'individu femelle d'une espèce d'insecte et donc l'individu mâle sera attirée vers la fleur.

Certaines fleurs vont également dégager une odeur similaire à celle du sexe opposé de certaines espèces d'insectes.


• La forme des feuilles

Il y a différentes formes de feuilles dans les arbres. Les feuillus vont présenter des feuilles alors que les conifères ont des aiguilles. Cela n'est pas dû au hasard.

En effet, les arbres se sont adaptés à leur environnement et certaines stratégies ont été adoptées pour survivre aux hivers rigoureux du Québec par exemple.

Les feuillus vont perdre leurs feuilles afin de conserver un maximum d'énergie pour passer l'hiver.

Les aiguilles des conifères sont moins coûteuses en énergie et donc les conifères peuvent les conserver pendant tout l'hiver.


• 2. Les adaptations comportementales

Les adaptations comportementales sont celles qui font référence à un comportement qui permet a une espèce de survivre dans son milieu.

Certains de ces comportements sont innés alors que d'autres seront acquis.


2.1. Chez les animaux

• Les tactiques de chasse

Les tactiques de chasse Chez les loups, les membres du groupe, appelé meute , vont chasser en bande.

De cette façon, ils augmentent le taux de réussite de leur chasse et ils peuvent également s'attaquer à des proies beaucoup plus imposantes qu'eux.

Des tactiques de chasse semblables sont utilisées par plusieurs autres animaux comme la hyène et le lion.


• La régulation thermique

La régulation thermique du corps peut être problématique pour les animaux à sang froid comme les serpents et les lézards.

Ils vont alors adopter plusieurs comportements leur permettant de maintenir leur corps à une température appropriée.

Ils peuvent alterner d'un endroit au soleil à un endroit à l'ombre, comme sous un rocher, afin de contrôler leur température corporelle.






Certaines espèces vivant dans le désert vont même s'enfouir dans le sable pendant le jour pour se protéger de l'accablante chaleur et sortir la nuit pour se nourrir, comme le scorpion ou la vipère à cornes vivants dans le désert.


• L'hivernation et l'hibernation


Les animaux qui hivernent vont adopter des comportements qui vont leur permettent de survivre pendant l'hiver, comme l'écureuil et le cerf de Virginie.

Quant aux animaux qui hibernent , ils vont plutôt être dans un état d'engourdissement pendant lequel ils vont utiliser leurs réserves de graisse pour survivre à l'hiver.

La grenouille et la marmotte sont deux exemples d'animaux qui vont hiberner pendant l'hiver.


• La migration

Les oiseaux migrateurs parcourent parfois des milliers de kilomètres pour survivre d’une saison à l’autre.

Ils peuvent ainsi bénéficier d’un climat adapté à leur système, mais aussi s’approvisionner en nourriture ou se reproduire.

Parmi les animaux migrateurs, on retrouve des espèces d'oiseaux, de mammifères, d'insectes et même de poissons.


2.2. Chez les végétaux

Les principaux exemples d'adaptation comportementale chez les végétaux sont les tropismes .

Il s'agit des mouvements d'une partie de la plante (feuilles, tiges ou racines) vers un élément non vivant du milieu comme le soleil ou l'eau.






  


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